Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part par Anna Gavalda

I Wish Someone Were Waiting for Me Somewhere by Anna Gavalda 

 “Anna Gavalda (born 9 December 1970 in Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine) is a French teacher and award-winning novelist. Referred to by Voice magazine as “a distant descendant of Dorothy Parker”, Anna Gavalda was born in an upper-class suburb of Paris. While working as French teacher in high school, a collection of her short stories was first published in 1999 under the title Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part that met with both critical acclaim and commercial success, selling more than three-quarters of a million copies in her native France and winning the 2000 “Grand Prix RTL-Lire”. The book was translated into numerous languages including in English and sold in twenty-seven countries. It was published to acclaim in North America in 2003 as I Wish Someone Were Waiting for Me Somewhere. The book received much praise and is a library and school selection worldwide in several languages.” (Wikipedia)

J’ai entendu le livre en français donc je vais le discuter en français.

Très bien lu, ce bouquin exhibe le pouvoir de vous attraper et de vous tenir hors-haleine dès le début jusqu’au bout. En fait, depuis Françoise Sagan avec Bonjour tristesse je n’ai pas connu un autre livre court écrit avec la maitrise étonnante de dire la vérité dans des phrases brèves, choquantes, avec un air impersonnel unique; c’est comme quelqu’un vous lance un marteau à la tête et puis vous regarde saigner en souriant et vous invite à vous promener ou à prendre un thé quelque part.

Ce n’est pas de la folie. C’est dire ce que personne n’a le courage de dire et puis continuer comme si le sujet n’a jamais existé. Chaque petite histoire touche des cas frappants enveloppés dans l’ordinaire. Les personnages principaux ne semblent avoir rien de spécial au début, on connait des gens communs, mais qui peu à peu se distinguent par leurs pensées.

Pour Anna, ce sont les traits morals qui comptent, on ne reçoit presque pas de détails physiques, et en tout cas, cela ne semble avoir aucune importance. Elle jette ses personnages dans des situations limite, puis elle les tire toujours brusquement; on se demande soit s’ils se sont tirés vraiment ou si le drame a sûrement existé… D’habitude elle envoie ses personnages en prison, ou à la mort, mais par ci par là quelqu’un échappe et est laissé se réjouir : c’est l’espoir; on doit l’avoir, après tout, c’est notre combustible.

Les histoires m’ont fait rire constamment; pas un rire macabre, mais un rire surpris par le pouvoir des paroles,  un rire content parce que le courage est récompensé, parce ce que dans ce monde qui devient de plus en plus faux et misère il y a encore des gens qu’on admire,  et même si leur sort n’a pas un dénouement heureux, leur justice prévale, et c’est ça l’important.

Anna Gavalda, merci!

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